L'équateur est un pays plus riche que le pérou, c'est clair. Ce qui coûte 2 là-bas, coûte 3 ici. En plus. les bus s'arrète à des arrêt et pas n'importe où, la viande est vendu réfrigérée dans les marchés et il y a même des femmes au volant : c'est sur, il ont un train d'avance !
A Cuenca, après avoir écumé tous les musées, les cathédrales, les rues coloniales et les bars de la calle larga, il ne me reste qu'une chose à faire, visiter le parc natinal de Cajas. C'est un beau parc avec plein de lagunas et de jooolis paysages, on peu même un camper. Par contre c'est $10 l'entrée et ça, c'est pas jojo. Heureusement, un equatorien de l'hotel m'explique qu'on peut rentrer à la one again. Ah , alors ça c'est le genre de plan qui me plait ! Je fait mon petit baluchon et en route. L'idée c'est de demander au bus de me déposer un peu plus loin que l'entrée du parc pour rentrer sans me faire reperer mais (c'est plus le pérou ici), le chauffeur ne s'arrete pas n'importe où. Je descend donc avec les trois autres touristes et je me barre direct en continuant le long de la route.

J'ai en ma possession un carte aproximative du parc au 1/100000000000000ème et mon sens de l'orientation avec moi. Je préfère compter sur le deuxième ! Ce parc est une calamité pour se retrouver, tout se ressemble pas mal, un lourd brouillard est présent 300 jours par an et les sentiers sont presque inexistants. Je suis pas bien rassuré, pas un chat, un froid de canard, je me sens au temps des dinausores, seul rescapé d'une vague de froid polaire. En plus de ça, je me sens à moitié figitif car j'ai par envie de tomber sur un garde du parc. Mais bon le paysage est au rendez-vous, c'est déjà ça ! Ca fait du bien de sortir un peu de la ville. Je ne resterai pas camper, il fait trop froid ici. En plus demain, part de Alausi le fameux train de la "nariz del diablo". Je pars donc le soir même, juste le temps de dire au revois à mes collegue de l'hotel (dont le grande Theresa qui en est environ à son troisième tour de monde et 75 bougies !)

Je prend le bus pour Quito et je dois descendre à Alausi vers 1h30 du matin. Mais la petite ballade du parc m'a bien creuvé et je me réveille de justesse deux heures trop tard à Riobamba... Merde, c'est rapé pour le train. Enfin il pars aussi de Riobamba mais à 7h du matin. Vu qu'il est déjà 4h du mat je prefere dormir tranquille.

Me voilà donc à Riobamba sans rien à faire du coup, ça commence à bien faire d'errer de ville en ville. Je vais voir une agence poru monter le volcan du coin, le chimborazo. Mais on me dit que c'est pas pour les petites frappes de mon genre, c'est du grand niveau, ça monte à 6300, le plus haut volcan d'équateur (et même du monde si on se réfère au centre de la terre !). Il faut mieux s'aclimater et avoir fait des volcans plus simple avant... Bon faut que je trouve autre chose... Du coup, à défaut de le monter, me viens l'idée d'en faire le tour ! Ca peut se faire en bus mais y en a marre du bus, du coup pourquoi pas en vélo ? J'avais initialement prévu de remonter de Trujillo à Quito alors je peux bien faire cette petit boucle !

Je fait le tour des lacations de vélo de Riobamba mais c'est assez cher. Le lonely me dit qu'à Baños c'est moins cher : en route pour Baños alors ! Je trouve à bas mon bonheur, par contre ils n'ont pas de porte-bagage dans cette ville, seulement des porte-bébés... bon ça fera l'affaire ! J'amarre mon barda au siège, achète quelques vivres et me voilà fin prêt pour 5 jours de ballade dans un des plus beaux coins d'équateur.

J'ai pris soin à Cuenca de m'acheter un apareil photo vu que le mien m'a laché il y a 2 mois et que Maud est partie avec le sien, je me retrouvais sans ce merveilleux outil. "Tant mieux, une chose de moins" dirait Gump, mais je suis trop accro. Donc le blog va reprendre des couleurs pour le prochain billet, au retour de ma ballade. Ca va être bon !