Une chaise en voyage

Puno (côté Pérunvien du Titicaca)Puno (côté Pérunvien du Titicaca)

Un petit mix des photos de puno, notre premiere escale sur le Titicaca. Visite des îles flottantes.













Este Misti es una Miercoles !Este Misti es una Miercoles !

Ce Week end, on s'est attaqué au volcan d'à côté, le Misti. Il a l'air tout mignon... On se met en route vers 7h du matin: Le souci c'est que j'ai trouvé moyen de tomber malade dans la nuit d'avant ! Je me sens mal, j'ai aucune force et je suis enroute pour 2800m de dénivelé (On est parti d'environ 3000m et le sommet est à 5825).
C'est parti
Dès les premiers pas, j'en peu plus, j'ai l'impression de deplacer des montagnes à chaques pas, je suis une loque avec mon sac a dos 100 fois trop lourd pour mon corp malade. Vu qu'on est pas passé par un tour opérator mais par notre pote leonel, le psy de l'asso, on est allé en taxi au pueblo le plus proche du volcan. Le souci c'est qu'il y a 3h de marche environ pour se rendre au PIED du volcan. C'est la galère monumentale, de la fausse montée à la con où on voit au loin le volcan qui se dessine mais qui ne se raporche pas... En chemin, cati abandonne déjà, elle sais qu'il n'y a aucun espoir, je me tate pour la suivre, non je vais me battre encore un peu, au moins touche la base du cone ! C'est bon on y est, une petite pause bien mérité: Je suis mort, je dors comme je peux sur mon sac après avoir avalé quelques sandwichs au poulet.
Petite pause au pied du volcan Petite pause au pied du volcan
On se remet en route, mon sommeil n'as pas été autant réparateur que je pensais, c'est impossible, mon sac est chaque pas plus lourd, chaque pas qui glisse sur un caillou est une raison de plus d'abandonner. J'ai déjà laissé la tente a William mais mon sac est encore trop lourd pour moi, Leonel propose de me le porter un peu, je fini par craquer. Sans sac c'est beaucoup mieux, j'arrive en haut de la premiere pente, un aigle passe :
El aigle pasa
J'aurais beau loin demander de me porter jusqu'au sommet, rien a faire, l'aigle tournicote au dessu de nous sans me filer le moindre coup de pate, enfoiré. La monté comtinue, Leonel est mon sauveur : Leonel et son misti Mais même sans sac la montée est un calvaire, je vais toujours moins vite que les autres avec leurs sacs, a chaque pause je suis a la limite de craquer, j'ai de plus en plus sommeil et même mon melange coca, citron, sucre ne me fait plus trop d'effet. Heureusement que Leonel, psy a ses heures perdues me trouve les mots justes pour me remettre en marche. C'est finalement avec 3h de retard, vers 19h, sous une nuit noire et glaciale, qu'on arrive au nido del aigle, notre camp de base. La nuit sera gelée a un point insuportable. Charlotte est malade en plus a côté de moi, moi aussi en fait, ce qui arrange rien a cette nuit de merde. Au réveil, le seul truc qui nous réconforte est la vue atomique que nous offre le point de vue du camp.

Le soleil se leve, l'ombre du volcan se porte sur la ville
Je sais pas par quel miracle je me sent bien mieux qu'hier ! Alors que les deux filles qui restaient en course renoncent au sommet, je me met en route pour les 5h de marche restante avec Leonel, Gary et William. A cette altitude, chaque pas est du combat devant l'eternel, impossible de trouver mon souffle, le respire comme un zombie avec une pneumonie.
C'est après 4h de combat contre l'impossible que je declare forfait, le froid est polaire car on est sur la dark side of the volcan. Leonel a les pieds gelés, seul gary est encore motivé. Ils abandonneront 1h apres moi... Aprés avoir redessendu un peu, je me suis rendu compte que j'avais abandonné quelques metres apres le premier sommet (y en a 3 sur ce volcan).
La redessente aussi est bien dure car ce volcan n'est constitué que de sable et de caillasse. Si c'est une galère a monter c'est aussi une galere a descendre, la seule facon d'y arriver sans trop d'effort c'est de surfer sur la caillasse, au grand malheur de mes semelles de vans qui se percent en moins de deux. Avec mes chaussures trouées, la suite est aussi galere, je dois m'arreter tous les 100m pour enlever les cailloux qui rentrent. Bien sûr, pas le temps de trainer si on veux arriver avant la nuit !

yes !

sans commentaire

Je l'ai fait ce *** de Misti

On t'as eu mon pote

Le soleil se couche, nous aussi !
Après 11h de marche aujourdhui et 23h en tout et après s'etre fait a moitié agressé par des chiens fous dans le bidon ville entre le volcan et san luis, on est enfin arrivé, tant bien que mal, de retour de ce WE le plus éprouvant de ma vie !

Un petit album photo pour finir :

Vidéo du MistiVidéo du Misti

Au réveil, après une nuit glaciale à 4300m sur uen tente pourave avec des duvets en bois.

Un descente épique !

La vue sur Arequipa de San Luis, au retour du volcan

Scenes du vie PanpachayenneScenes du vie Panpachayenne

Du fromage !!!

Des fruits !!!

Theresa et son petit.

Back to 60'

panpachay au marchépanpachay au marché


Panpachay résiste !Panpachay résiste !

Après 2 semaines de grêve, on décide de passer à l'attaque. Même si l'école est fermée, on fait le tour des familles qui habitent près de l'école pour leur proposer une journée Panpachay de 9h à 17h. Les mamans sont super contentes qu'on leur propose ça, ça va enfin uccuper leur gamin oisif depuis un peu trop longtemps. Et bonne surprise, les enfanst aussi sont content d'aller à Panpachay. Ils nous ont même acompagné au marché...

...sauf le chat !...sauf le chat !

Maouuuuu

Grève générale à durée indéterminée au PérouGrève générale à durée indéterminée au Pérou

Oups, depuis bientôt deux semaines, c'est la méchante grève au Pérou, ça a commencé avec les profs du college, maintenant c'est tout le monde qui proteste contre le hausse des prix et la politique générale du vilain Garcia qui pourri le Pérou pour son deuxième mandat de président.
Les jeunesses socialistes sont de sortie gueulant à qui veux l'entendre "urgente, urgente, nuevo presidente !!!" ou "el pueble unido, nunca sera vencido !!!". Non, ça déchire un max les grèves au Pérou, c'est pas des petits joueurs... Y a plus rien qui marche, et si quelqu'un a la mauvaise idée de vouloir bosser, il se fait casser sa vitrine ou son taxi... elle est belle la démocratie péruvienne !